En pleine pandémie, savoir où sont prodigués les meilleurs soins peut s’avérer utile. Justement, Le Point vient de publier son palmarès 2020 des meilleurs hôpitaux et cliniques français. Pas moins de 1 400 établissements ont été investigués, pour aboutir à un classement général et par discipline. Dans ce diaporama, nous vous dévoilons le top 3 des hôpitaux, suivi du trio de tête des cliniques privées.

127 classements par discipline médicale, chirurgicale ou obstétricale

Tous les ans, de nouvelles disciplines sont examinées, et s’ajoutent aux critères déjà établis pour élaborer ce palmarès. “Cette année, on classe les cliniques et les hôpitaux sur 80 pathologies pour un total de 127 classements - 80 dans le public et 47 pour les cliniques”, explique François Malye, l’un des journalistes en charge de l’enquête.

Parmi les nouveautés, on peut citer la chirurgie de l’arthrose de la main, “une chirurgie miniature qui permet d’intervenir, de supprimer la douleur chez les patients”. Mais aussi celle de l’endométriose ou des sarcomes des tissus mous. De même, le traitement des cancers de l’amiante ou la cardiologie interventionnelle ont aussi été passés au crible.

Une nouvelle base de données, qui recense “plus finement les caractéristiques des passages dans ces services”, selon Le Point, a permis d’élaborer un panorama plus précis des services d’urgence. Quant aux maternités, elles font l’objet de deux classements : pour les grossesses à risque et pour les accouchements normaux.

Ce classement 2020 aurait pu ne jamais voir le jour

Cette année, nos confrères du Point ont dû essuyer quelques revers en menant l’enquête. En raison de la crise sanitaire, liée à l’épidémie de Covid-19, les représentants officiels de l’hôpital public leur ont demandé de ne pas publier cette vingt-quatrième édition du palmarès des hôpitaux, dans une lettre adressée à la rédaction le 14 mai dernier.

En dépit de cette requête, le journal a décidé de publier malgré tout son enquête, “pour les 27 millions de Français qui y sont hospitalisés chaque année et tous ceux qui les soignent”. Pour permettre aux équipes médicales, débordées, de remplir le questionnaire, la date limite de réponse a néanmoins été repoussée de quatre mois.