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Aujourd'hui dans les pays développés plus de la moitié de l'apport alimentaire se fait par desproduits ultra-transformés, rapporte une étude de l'Inserm. Dans ce même communiqué on apprend qu'une étude publiée dans le British Medical Journal vient de démontrer qu'une consommation trop élevée d'aliments transformés serait lié à l'augmentation d'un risque de développer un cancer.

10% de sur-risque de développer un cancer

Les aliments ultra-transformés comme le pain, les brioches, les nuggets de volaille, les soupes instantanés ou encore les sodas et biscuits apéritifs sont classés en fonction de 4 degrés de transformation. Au cours de cette étude, 104 980 volontaires ont été suivis. En tout, 2 228 cas de cancers se sont déclarés au cours des 8 ans, la durée complète de l'étude. En analysant la cause, les chercheurs se sont rendus compte que la consommation d'aliments ultra-transformés augmentait de 10% le sur-risque de cancer et celui du sein en particulier.

L'hypothèse la plus probable selon laquelle la qualité nutritionnelle de ses aliments serait trop faible a été confirmée, mais d'autres facteurs entreraient également en compte. Afin de pouvoir les identifier d'autres étude notamment sur l'influence de plusieurs éléments de transformation comme "les additifs alimentaire, les matériaux de contact et les contaminants néoformés", vont être lancées, rapporte l'INSERM afin de mieux comprendre le lien de cause à effet.

Sources

Consumption of ultra-processed foods and cancer risk: results from NutriNet-Santé prospective cohort, British Medical Journal, 14 février 2018

Consommation d'aliments ultra-transformés et risque de cancer, Inserm, 15 février 2018

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