La souffrance psychique de Nathan Verhelst était trop forte depuis son changement de sexe raté. Selon le Dr Wim Distelmans, qui l’a accompagné jusqu’à sa mort, toutes les conditions à l’euthanasie étaient réunies. À sa naissance, dans la province belge de Hamme, Nathan s’appelait Nancy. Fille unique au milieu d’une fratrie de trois garçons, il se sent emprisonné dans un corps qu’il n’aime pas. Cure d’hormones, amputation de la poitrine, changement de sexe… A 42 ans, il entame des opérations pour devenir un homme mais son mal-être ne disparaît pas. "Ma nouvelle poitrine ne correspondait pas à mes attentes et mon nouveau pénis avait des symptômes de rejet", a-t-il confié au journal Het Laatste Nieuws, la vieille de sa mort. Seulement quelques amis étaient au courant de sa décision. Sa famille a été avertie par un message d’adieu posté par Nathan : "J’ai vécu des moments heureux, mais la balance penche du mauvais côté."

En Belgique, la loi du 28 mai 2002 régit l'acte d'euthanasie. L'euthanasie est reconnue comme un droit pour chaque malade à poser ses choix en termes de vie et de mort pour autant qu'il se trouve dans les conditions édictées par la loi.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.