7 questions pour savoir si vous êtes accro au shoppingFotolia

Fièvre acheteuse, achat compulsif, envie irrépressible d’aller s’acheter quelque chose. Non, l’addiction au shopping n'est pas un mythe, elle existe réellement. C’est en tout cas ce que souligne une nouvelle étude scientifique parue dans Frontiers in Psychology, citée par PourquoiDocteur.

L’équipe composée de chercheurs norvégiens, britanniques et américains a même mis au point une échelle pour mesurer le degré de dépendance au shopping, à la manière d’un test de dépendance à la drogue.

7 symptômes et quatre réponses possibles

L’échelle mise au point par les chercheurs est assez simple. Elle comporte sept symptômes, auxquels il faut associer une de ces quatre réponses : pas d’accord, ni d’accord ni pas d’accord, d’accord, tout à fait d’accord.

Les sept symptômes sont les suivants :

  • Vous pensez sans cesse au shopping ou au fait d’acheter
  • Vous achetez dans le but de changer votre humeur
  • Vous achetez tellement que cela vient perturber vos activités quotidiennes
  • Vous avez le sentiment de devoir acheter toujours plus pour obtenir la même satisfaction
  • Vous avez souhaité acheter moins mais n’y êtes pas parvenu
  • Vous vous sentez mal si on vous a empêché d’acheter quelque chose, peu importe pourquoi
  • Vous achetez tellement que cela affecte votre bien-être

Si vous avez répondu "d’accord" ou "tout à fait d’accord" à quatre de ces sept affirmations, vous avez probablement une addiction au shopping, selon les auteurs.

Les personnes extraverties seraient plus à risque

Pour mettre au point ce questionnaire, les chercheurs ont observé le comportement de 23 537 personnes, afin de tirer le portrait robot des personnes accros au shopping.

L’étude a ainsi montré que les personnes extraverties étaient plus exposées à une dépendance au shopping que les autres, notamment parce qu’elles cherchent à exprimer leur individualité, à augmenter leur attractivité ou encore à faire partie d’un groupe de privilégiés.

Les personnes névrosées, généralement anxieuses et dépressives seraient également plus à risque, parce qu’elles voient le shopping comme un moyen de réduire leurs sentiments négatifs.

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