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Encéphalite à tiques : Europe

Encéphalite à tiques : Europe© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin contre l’encéphalite à tiques est nécessaire pour tous les voyageurs devant séjourner en zones rurales ou boisées d’Europe centrale, orientale ou septentrionale, du nord de l'Asie centrale, du nord de la Chine et du nord du Japon, du printemps à l’automne.

En pratique : Deux vaccins préparés à partir de deux souches différentes sont disponibles en France. Ils peuvent être administrés en version classique (3 injections à M0, entre M1 et M3 puis entre M5 et M12). 1er rappel dans les 5 ans suivant la 3e dose (3 ans pour les plus de 60 ans) ou accélérée (2 injections à J0 et J15 (3e dose 5 à 12 mois après la 2e) ou 3 injections à J0, J7 et J21 (rappel 12 à 18 mois après la primo-vaccination)).

Pourquoi vous faire vacciner ? Transmise par une tique, elle entraîne un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, fatigue). Dans 30 % des cas, elle évolue vers des troubles de la conscience (méningo-encéphalite). Elle peut être mortelle.

Grippe : en groupe ou bateau même en été !

Grippe : en groupe ou bateau même en été !© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin antigrippal est recommandé :

- aux 65 ans et plus en fonction de la période (attention, les saisons sont inversées dans l’hémisphère Sud) et/ou en cas de séjour en groupe ou bateau (risques épidémiques plus élevés).

- au personnel des avions, bateaux de croisière ou de l’industrie du voyage (guides, accompagnateurs…).

En pratique : 1 injection par an.

Attention : le vaccin pour l’hémisphère Sud n’est disponible que sur ATU (Autorisation temporaire d’utilisation) nominative.

Pourquoi vous faire vacciner ? La grippe a fait des millions de morts au XXe siècle. Il existe aussi des virus du même type (grippe aviaire et H5N1) qui se transmettent à l’homme et sont particulièrement virulents.

Hépatite A : Europe de l’Est, Afrique, Amérique du Sud

Hépatite A : Europe de l’Est, Afrique, Amérique du Sud© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin contre l’hépatite A est nécessaire dans les zones où l’hygiène est précaire, notamment en Europe de l’Est, en Afrique ou en Amérique du Sud... particulièrement chez le voyageur porteur d’une maladie chronique du foie ou d'une mucoviscidose. La vaccination est recommandée à partir de l'âge de 1 an.

En pratique : 1 injection au moins 15 jours avant le départ, puis un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans après la première. La durée de protection est d'au moins 10 ans.

Pourquoi vous faire vacciner ? L’hépatite A est une atteinte virale du foie. Elle se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécales. Après une incubation de 3 à 4 semaines, la maladie se manifeste par une jaunisse et de la fièvre et peut évoluer vers une hépatite grave.

Fièvre jaune : Afrique et Amérique du sud

Fièvre jaune : Afrique et Amérique du sud© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin contre la fièvre jaune est indispensable pour tout séjour dans des régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud, même en l'absence d'obligation administrative.

En pratique : Si c’est une première injection, prévoyez-la au moins 10 jours avant le départ (elle est valide à vie). La vaccination est recommandée à partir de l'âge de 9 mois chez les enfants se rendant dans un pays à risque. Comme il s'agit d'un vaccin vivant, elle est déconseillée en principe chez une femme enceinte, sauf cas exceptionnels.

Pourquoi vous faire vacciner ? La fièvre jaune est une maladie virale. Elle est transmise par des moustiques. Elle débute par de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires, un syndrome hémorragique, une jaunisse (à qui la maladie doit son nom). Elle peut être mortelle.

Encéphalite japonaise : du Pakistan aux Philippines

Encéphalite japonaise : du Pakistan aux Philippines© Istock

En avez-vous besoin ? Sont concernées par la vaccination : les personnes expatriées ou devant résider plus de 30 jours dans les régions à risque, les personnes se rendant dans ces régions, avec une activité extérieure importante, plus particulièrement dans les zones de rizières ou de marécages, pendant la période de transmission du virus, notamment pendant la saison des pluies, quelle que soit la durée du séjour.
Les situations suivantes sont considérées comme à risque : nuit passée à la belle étoile sans moustiquaire, camping, travail à l’extérieur, cyclisme, randonnée, en particulier dans des zones où l’irrigation par inondation est pratiquée.

Le vaccin contre l’encéphalite japonaise s’impose pour tout voyage prolongé durant la saison des pluies des pays à risque, ou si vous séjournez en zone rurale plusieurs semaines.

En pratique : 2 injections à J0 et J28 (une demi-dose est requise à chaque injection en-dessous de l'âge de 3 ans). Rappel 12-24 mois après la primo-vaccination. Les personnes à risque continu d'infection par le virus doivent recevoir 1 injection de rappel 12 mois après la primo-vaccination.

Pourquoi vous faire vacciner ? L’encéphalite japonaise est une arbovirose transmise par moustique (Culex). Ses symptômes se manifestent, après une incubation de 7 jours, par une fièvre élevée, des maux de têtes et une atteinte cérébrale (d’où le nom de la maladie). Son taux de mortalité est de 25%.

A noter : Depuis février 2013, l'autorisation de mise sur le marché du vaccin permet l'utilisation du vaccin dès l'âge de 2 mois (contre 1 an auparavant).

Méningite à méningocoques : Afrique

Méningite à méningocoques : Afrique© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin contre cette maladie est recommandé pour les séjours en Afrique dans la "ceinture de la méningite" (notamment Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Mali, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Tchad, Togo, Ouganda, Soudan) en cas de contact avec la population locale. La vaccination par le vaccin tétravalent (A, C, Y, W-135) est exigée par l'Arabie saoudite pour les pèlerins qui vont à La Mecque.

En pratique : 1 injection pour tous les vaccins pour tous les adultes et au moins 10 jours avant le départ. Durée de protection : 3 ans.

Pourquoi vous faire vacciner ? La méningite correspond à une infection des enveloppes entourant le cerveau : les méninges. La méningite à méningocoques est mortelle.

Rage : pays en voie de développement

Rage : pays en voie de développement© Istock

En avez-vous besoin ? Le vaccin contre la rage est recommandé pour les séjours prolongés ou aventureux dans les zones à haut risque : Asie, Afrique (y compris l'Afrique du Nord), Amérique du Sud).

En pratique : La vaccination préventive est composée de 3 injections à J0, J7, J21 ou J28. En cas d'exposition avérée ou suspectée chez une personne vaccinée : deux injections de rappel espacées de 3 jours, sont à faire systématiquement et le plus tôt possible. Les doses de rappel (1 an ou 5 ans) ne sont plus nécessaires pour les personnes vivant ou se rendant dans des zones à haut risque qui ont reçu une vaccination initiale complète

Pourquoi vous faire vacciner ? La rage reste une maladie très répandue dans le monde, responsable de milliers de morts chaque année. Elle est le plus souvent transmise par le chien, la chauve-souris ou le renard. La maladie est mortelle en l’absence de traitement. Son virus (genre Lyssavirus) est présent dans la salive de l’animal en fin de maladie. A noter : ce n’est pas une maladie contagieuse d’homme à homme.

Hépatite B : Afrique, Asie, Moyen-Orient, Amérique…

Hépatite B : Afrique, Asie, Moyen-Orient, Amérique…© Istock

En avez-vous besoin ? Cette vaccination n’est recommandée que pour les séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte prévalence (Afrique, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient, Amérique Centrale et Amérique du Sud).

En pratique : Deux injections espacées d’un mois puis une troisième six mois après la première. En cas de départ immédiat, il existe un protocole accéléré (3 doses rapprochées et une 4e un an plus tard chez l'adulte).

Pourquoi vous faire vacciner ? L’hépatite B est une atteinte virale du foie due à un virus qui se transmet par tous les liquides des secrétions biologiques (surtout par contact sexuel et par le sang). Elle peut évoluer en infection chronique, voire en cirrhose ou cancer du foie.

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