L’un des impacts les plus forts et le plus fréquemment évoqué (à 65%) est la conséquence négative sur la qualité du sommeil. Les douleurs articulaires nuisent en effet au sommeil, ou génèrent des difficultés à s’endormir chez les personnes qui en souffrent. Cet impact concerne jusqu’à 77% des personnes souffrant de douleurs articulaires sévères. "Or un sommeil de mauvaise qualité est source de stress, et peut entraîner le développement d’autres pathologies", déplore le professeur Francis Berenbaum, chef de service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine (Paris).

L’arthrose et les douleurs articulaires s’immiscent jusque dans la vie intime puisque 21% des personnes qui en souffrent ont fait état de conséquences négatives sur leur intimité.
Cet impact concerne la vie de couple, mais aussi la vie sexuelle, compliquée par les douleurs quotidiennes et la sensation de mal-être physique.

La vie de famille est elle aussi impactée par l’arthrose. En effet, 24% des personnes souffrant de douleurs articulaires révèlent que celles-ci affectent les relations qu’ils ont avec leurs proches.

72% des personnes souffrant de rhumatismes déclarent avoir dû limiter, voire arrêter temporairement leurs activités de loisirs. En effet, difficile de faire du sport ou des activités manuelles lorsque les articulations font souffrir. "Et c’est dramatique, car ces personnes finissent par ne plus pouvoir faire ce qu’elles aiment faire", s’inquiète le professeur Berenbaum. Et, en ce qui concerne les loisirs sportifs, c’est un cercle vicieux qui démarre, car la sédentarité aggrave les douleurs articulaires.