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Quand décide-t-on d’opérer un anévrisme ?

Tous les anévrismes n’ont pas forcément vocation à se faire opérer. On va en effet donner la priorité aux anévrismes supérieurs à 5 mm (en deçà, les risques de rupture restent faibles). Néanmoins, on tient également compte du choix du patient, certains préférant être opérés même avec un anévrisme de faible importance pour éviter tout risque de rupture dans le futur. Pour ceux qui ne sont pas opérés, un suivi médical est instauré, une angiographie étant programmée tous les deux ans. En parallèle, pour limiter les risques de rupture, on recommande aux patients de cesser la consommation de tabac et de prendre en charge un diabète, une hypertension ou une hypercholestérolémie éventuels.

Opération d’un anévrisme cérébral

Pour opérer un anévrisme cérébral, on a une approche par voie endovasculaire, c’est-à-dire que les outils du chirurgien sont passés par l’intérieur des vaisseaux sanguins, sous anesthésie générale. On y glisse une sonde (ou cathéter) à partir de l’artère fémorale (au niveau de la cuisse) et on remonte jusqu’au cerveau. Cette intervention chirurgicale, même si elle est aujourd’hui parfaitement maîtrisée, peut présenter quelques risques de complications (dans moins de 2 % des cas seulement), voire de décès (1,4 % des cas). Certaines localisations d’anévrismes imposent un abord chirurgical. Dans ce cas, on incise le cuir chevelu (devant l’oreille), on sectionne le muscle temporal, la boîte crânienne puis les méninges pour accéder aux artères qui sont à traiter. Des clips sont alors posés pour corriger l’anévrisme. On referme ensuite l’ensemble. En général, après cette intervention, les patients retournent à leur domicile 5 jours plus tard.

Vidéo : Rupture d'anévrisme : reconnaître les signes

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