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L’AVC ischémique sylvien et ses conséquences

Lors d’un AVC ischémique sylvien, l’artère sylvienne correspondant à un des deux hémisphères cérébraux est privée d’oxygène. Les séquelles sont rapidement lourdes de conséquences. L’AVC ischémique sylvien peut impacter lourdement le langage, la vision, la motricité d’un côté du corps et la sensibilité. Un syndrome frontal peut survenir : il s’agit de l’association de troubles du comportement (inhibition ou au contraire hyperactivité), mais aussi de la mémoire, de l’apprentissage et de la concentration, ainsi que de la construction des idées. Les domaines de l’affect, des relations sociales, voire les habitudes alimentaires peuvent se voir bouleversés. Des crises épileptiques partielles sont parfois observées. Un déni total de la maladie est en rapport avec le déficit cérébral, et il arrive même que la personne rejette la moitié de son corps.

Les traitements de l’AVC ischémique sylvien

Un médicament thrombolytique peut être injecté pour dissoudre le caillot sous certaines conditions bien précises. Par ailleurs, il doit être administré dans les 4h30 qui suivent l’AVC. Les médicaments antiagrégants plaquettaires comme l’aspirine sont administrés dans les heures qui suivent l’AVC. Des anticoagulants sont prescrits sous certaines conditions. Prévenir les récidives après un AVC ischémique sylvien Les médicaments antihypertenseurs ou hypocholestérolémiants, les anticoagulants, et surtout les antiagrégants plaquettaires sont prescrits au long cours pour prévenir la formation de nouveaux caillots. La consommation de tabac et l'alimentation sont autant d’habitudes à corriger. Une rééducation est envisagée : kinésithérapie…

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