jeune homme heureux, dégustation de repas dans la cuisineFotolia

Dans une récente étude, une équipe de recherche du CNRS a montré qu’un Français sur dix souffrirait de troubles de l’olfaction. Mais ce n’est pas tout.
Selon les auteurs de l’étude, et notamment le directeur de recherche Moustafa Bensafi, l’odorat aurait "une influence directe sur notre façon de nous alimenter".

Ainsi, les chercheurs ont noté que les personnes souffrant de déficit olfactif avaient davantage tendance à enrichir leur repas en condiments, et notamment en sauce soja, en poivre ou en piment.

Des épices pour compenser la perte gustative

"Les récepteurs olfactifs situés dans le nez sont également sollicités par la voie rétro-nasale – le palais – et participent pleinement au plaisir de la dégustation", explique ainsi Moustafa Bensafi, cité par Le journal du CNRS. Les personnes ayant des récepteurs olfactifs défaillants ou trop peu nombreux auraient ainsi tendance à mettre davantage d’épices et de condiments pour rehausser leurs plats qui leur paraît fade. C’est "comme si elles essayaient de compenser la perte de goût des aliments en provoquant de nouvelles sensations", souligne Moustafa Bensafi.

Odorat et goût seraient donc deux sens très proches, au point que lorsque l’un est déficient, l’autre tente de compenser cette perte.

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