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Elle est classique, la division en clan de fans au sein du même groupe de copines : Brad Pitt versus George Clonney, Ryan Goseling versus Bradley Cooper, toutes les générations ont leurs petits débats.

Une étude de scientifiques américains de l’hôpital général du Massachusetts, publiée par la revue scientifiqueCurrent Biology, a démontré que si les critères d'attirance physique pour quelqu’un varient d'une personne à l'autre ce n'est pas une question de génétique mais d'expérience personnelle.
Les réactions de 547 jumeaux monozygotes (vrais jumeaux) et 214 jumeaux dizygotes (faux jumeaux) ont été analysées face à 98 visages masculins et 102 visages féminins. Les participants devaient donner une note à chaque photo, afin d’établir un "score de préférences individuelles".

L'influence du premier amour

Dans 52 % des cas, les jumeaux avaient un avis différent. A l’aide d’un calcul plus poussé, régulièrement utilisé dans le cas d'études avec des jumeaux, les scientifiques ont tenté de comprendre l'influence relative de la génétique et de l'environnement dans l'évaluation des goûts de ces personnes.
Ils ont conclu que les environnements individuels avaient plus d’impact (78%) que les gènes dans la perception de la beauté. Premier amours, amis, lectures…chaque individu est attiré selon des critères qui lui sont propres, et bien que certains jumeaux monozygotes peuvent partager le même avis, ce n'est pas la génétique qui les met d'accord.

"Les mannequins peuvent gagner une fortune grâce à leur physique avantageux mais les groupes d'amis mèneront toujours d'interminables débats pour savoir qui est sexy et qui ne l'est pas",ont commenté les chercheurs de l'étude.

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