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Une opération banale qui tourne au drame. Le 7 février dernier, à l'hôpital Pierre-Paul Riquet de Toulouse, un petit garçon de 21 mois est décédé après avoir été opéré des amygdales. Selon RTL, qui révèle l'information, sa famille aurait décidé de porter plainte contre l'établissement pour "homicide involontaire". L'équipe médicale aurait caché la vérité aux parents. "Pourquoi les médecins et les infirmiers qui étaient présents dans la salle de réveil au moment où cet enfant vomissait du sang n'ont-ils rien fait ?" demande l'avocat de la famille, Philippe Courtois. Le personnel aurait été rassurant disant à la maman que les saignements allaient s'arrêter et que tout allait bien se passer. Mais "on leur a menti du début à la fin", poursuit Me Courtois. L'enfant aurait fait un arrêt cardiaque au bloc opératoire. Il aurait été plongé dans le coma et était dans un état de mort cérébrale, ce que ses parents ne savaient pas.

Le risque hémorragique : la 1ère complication connue

En 2010, 35 000 amygdalectomies ont été pratiquées en France chez l'enfant ou l'adolescent (moins de 18 ans). Un chiffre qui diminue au fil des années, notamment parce que "les risques de l'intervention chirurgicale ne sont pas négligeables" rappelait la Haute Autorité de santé dans une synthèse publiée en 2012. "Les complications associées à la réalisation de la chirurgie sont en premier lieu hémorragiques postopératoires : au 1er jour de l’ordre de 1% (le plus souvent avant la 8e heure)" soulignait-elle. Selon cette synthèse, entre 1997 et 2006, à partir des sinistres déclarés aux assureurs en France (MACSF, Sou médical), une enquête a rapporté 28 sinistres relatifs à une amygdalectomie chez l’enfant dont 10 décès (5 étant reliés à une hémorragie gave).

mots-clés : fait divers
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