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Cette nouvelle mesure va-t-elle vous plaire ? Pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait annoncé en septembre dernier la mise en vente de médicaments à l'unité. C'est à partir d'aujourd'hui, mardi 1er avril 2014, que la mesure se concrétise dans les 78 officines volontaires pour l'expérience, réparties en Lorraine, Limousin et Paca. Au total, 14 molécules sont dispensées. Parmi celles-ci, les antibiotiques céfoiam, lévoflaxacine, amoxicilline + acide clavulanique.

Une mesure qui ne fait pas l'unanimité

Cette mesure en place depuis 25 ans en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande passe mal en France. Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine, demande aux pharmaciens de refuser la vente de médicaments à l'unité dans leur officine. Pourquoi ? Parce que les conditions de rémunération sont jugées insuffisantes et que la mission sous-estimerait leurs compétences. Si le but premier de la mesure est de limiter le gaspillage de médicaments - donc les dépenses inutiles - Michel Caillaud, président de l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a déploré "un système semi-industriel avec un coût matériel et humain très élevé". Selon lui, les antibiotiques ne devraient pas faire partie des premiers médicaments testés. "Ce n’est évidemment pas cette classe médicamenteuse qu’il fallait choisir ! Le conditionnement des antibiotiques est déjà suffisamment varié pour répondre de manière adaptée aux prescriptions médicales" a-t-il expliqué au JIM. A vous de vous faire votre avis !

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