"Tu préfères la bonne ou la mauvaise nouvelle d’abord ?" Selon les chercheurs de l’université de Riverside en Californie (Etats-Unis) la réponse à cette question dépend de quel côté on se place. Au cours d’une étude comportementale, ils se sont aperçus que celui qui reçoit l'annonce préfère entendre la mauvaise nouvelle d’abord, alors que celui qui la dit préfère la bonne en premier. Par ailleurs, les chercheurs notent que la place de la bonne nouvelle dans une conversation peut influencer le comportement de celui qui la reçoit. Ils ont étudié une stratégie de management qui consiste à annoncer une bonne nouvelle puis une mauvaise pour terminer sur une bonne. Pour demander à un employé de changer de comportement par exemple. Selon Kate Sweeny, auteur de l’étude, "cette stratégie n’est pas efficace car celui qui reçoit est moins sur la défensive. Le message essentiel est perdu entre les deux bonnes nouvelles et ne sera pas assimilé".

La bonne nouvelle d’abord ne fait que retarder le moment fatidique

Annoncer la bonne nouvelle d’abord n’est pas la meilleure stratégie à adopter parce qu'au final, cela ne fait que retarder le moment fatidique. Pour celui qui reçoit, ce laps de temps ne fait qu’agrandir l’angoisse de la mauvaise nouvelle. "Cette tension n’améliore pas la communication et peut empirer la situation pour celui qui annonce comme celui qui reçoit", conclut l’étude.

Source : Do You Want the Good News or the Bad News First , The Nature and Consequences of New Order Preferences, Personality and soxial psychology bulletin, 21 octobre 2013

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