Souffrant de dysfonction érectile, Daniel Metzgar décide en 2009, sur les conseils de son urologue, de se faire poser un implant pénien. Le principe de cette solution est simple : une prothèse (en silicone et gonflable le plus souvent) est implantée dans le pénis. Elle permet d’obtenir une érection en utilisant une pompe à l’intérieur du scrotum (peau enveloppant les testicules) ou à l’extrémité de la prothèse.
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La durée de l'érection du pénisDaniel Metzgar retrouve l'espoir d'une sexualité satisfaisante. Malheureusement, l'opération programmée en décembre se passe mal. Son pénis se retrouve en érection continue pendant 8 mois et le scrotum est très gonflé. Sa vie devient un enfer.
Comme le raconte son avocat, certaines tâches quotidiennes comme les balades à moto ou même ramasser son journal sont devenues impossibles pour l'homme "coincé dans la même position". Malgré tout ça, Daniel Metzgar attend 4 mois pour consulter son chirurgien. Celui-ci lui aurait alors dit qu'il fallait le ré-opérer pour retirer la prothèse, mais le patient n'aurait pas donné suite à cet entretien. C'est seulement en août 2010 (donc encore 4 mois plus tard), après que le tube du dispositif pénien ait percé le scrotum que Daniel est opéré en urgence pour retirer la prothèse.
Le procès opposant l'homme à son urologue, le Dr Thomas Desperito, se déroule cette semaine à la Cour supérieure de New Castle. Le médecin décline toute cette responsabilité dans cette affaire. Selon lui, il peut arriver que la pose d'un dispositif médical se passe mal sans que ce soit la faute de personne.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que son patient n'aurait pas dû attendre si longtemps avant de revenir le voir, aux vues des complications. Daniel Metzgar s'est fait poser une nouvelle prothèse qui fonctionne parfaitement.
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