Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Définition

Le terme diabète regroupe toutes les situations où l’équilibre du taux de sucre sanguin (glycémie) est durablement perturbé. La glycémie à jeun est normalement comprise entre 0,90 et 1,10 g/l de sang. La communauté médicale a fixé à 1,26 g/l le taux d’alerte à jeun nécessitant une prise en charge. Le diabète de la maturité est un diabète qui survient avec l’âge, le plus souvent après 50 ans.

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Causes

Le diabète de la maturité, appelé aussi diabète gras ou de type 2, est dû à l’épuisement plus ou moins important des cellules pancréatiques productrices d’insuline lors d’une surcharge alimentaire prolongée (plusieurs dizaines d’années). Il existe un terrain familial à la survenue du diabète de la maturité. Il est favorisé par des mauvaises habitudes alimentaires (alimentation trop riche en graisses et en sucres rapides) et une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, stress…). Le surpoids et la présence d’une hypertension artérielle sont aussi des facteurs de risque.

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Symptomes

Le diabète de la maturité reste souvent longtemps silencieux et n’est parfois diagnostiqué qu’à l’occasion de la survenue d’une complication. D’où l’importance du dépistage systématique sous la forme d’un dosage sanguin, en particulier en présence de facteurs de risque de diabète. Parfois, le diabète se manifeste par une envie de boire abondamment, des fringales, et des envies fréquentes d’uriner. Ce sont parfois des infections, comme des infections urinaires à répétition, des furoncles ou des infections respiratoires fréquentes qui donneront l’alerte. Enfin, un malaise hypoglycémique ou la survenue de troubles de la conscience, comme un coma, peuvent être les premières manifestations du diabète de la maturité.

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Prévention

La prévention reste le meilleur des traitements. Aussi, en présence de facteurs de risque de diabète, il faut faire régulièrement de l’exercice physique (au moins une demi-heure par jour de marche à pied), éviter le surpoids, ne pas manger trop de sucres rapides (gâteaux, bonbons, crèmes…), boire du thé vert ou du café et éviter trop de stress. Ensuite, il faut se faire dépister régulièrement à partir de 40 ans par une consultation médicale chez votre médecin traitant, ou un bilan de santé qui explorera aussi les autres facteurs de risques cardio-vasculaires comme le cholestérol ou l’hypertension.

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Examens

Le dépistage et le traitement précoce du diabète sont les meilleurs moyens de prévenir ses complications. Ce dépistage consiste en un dosage sanguin de la glycémie à jeun, complété éventuellement par une hyperglycémie provoquée (dosage deux heures après une dose de charge en sucre) ou une glycémie post-prandiale (GPP). Un dosage de l’hémoglobine glyquée est ensuite nécessaire pour suivre l’évolution de la maladie sous régime et/ou traitement médicamenteux. Enfin, des examens concernant d’éventuelles complications sont prescrits (fond d’œil, électrocardiogramme, dosage de la créatinine pour les reins, échographies artérielles et cardiaques…).

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Traitements

Le premier des traitements du diabète de la maturité est le régime antidiabétique (peu de sucres rapides, plus de sucres lents). Mais l’exercice physique régulier, la lutte contre le surpoids et l’arrêt du tabac, qui aggrave le diabète, sont des mesures d’hygiène de vie importantes à prendre dans le cadre du traitement. Si ces mesures ne sont pas suffisantes pour endiguer la montée des chiffres glycémiques, des médicaments hypoglycémiants seront prescrits. Ces antidiabétiques ont la propriété de contenir le taux de sucre dans le sang, voire de le faire baisser. Enfin, malgré ces traitements le plus souvent efficaces, il arrive que le passage à l’insuline soit nécessaire, sous la forme d’injections quotidiennes, pour équilibrer le diabète.

Diabète de type 2 - Diabète de la maturité : Evolution

Une glycémie chronique élevée (durant des années ou des dizaines d’années) entraîne une détérioration, le plus souvent irréversible, des vaisseaux sanguins (rétine, cœur, reins, capillaires de la peau, etc.), des nerfs et du cristallin de l’œil (cataracte). Les complications sont l’atteinte du cœur et des artères (artérite, athérome, accident vasculaire cérébral…), des reins (risque d’insuffisance rénale), des yeux (risque de rétinopathie diabétique), des nerfs (polynévrite).

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