Voici le secret de ces couples pour avoir 3 fois plus de rapports sexuelsanna bizon,gpoint studio

Quel est le facteur le plus déterminant pour favoriser une vie sexuelle active ? Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas de chercher midi à quatorze heures mais de se pencher plutôt du côté de la contraception. Une étude menée par des chercheurs de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health révèle que que les femmes mariées ou en couple en âge de procréer qui utilisent un contraceptif sont trois fois plus susceptibles de profiter d'une vie sexuelle régulière que les femmes semblables qui n'y ont pas recours.

"Nous voulons que les femmes puissent avoir une meilleure et plus saine vie sexuelle la séparant de la grossesse et de la maternité. La contraception permet ça", affirme Suzanne Bell, principal auteur de l'étude. Pour leur étude, les chercheurs ont analysé les enquêtes démographiques et de santé réalisées depuis 2005 par plus de 210.000 femmes en âge de procréer dans 47 pays, mariées ou en couple. Il leur a notamment été demandé si elles avaient eu des rapports sexuels au cours des quatre semaines précédentes et si elles étaient sous contraception.

Des raisons différentes selon les femmes

Parmi les femmes qui avaient recours à la contraception, 90% ont déclaré avoir des rapports sexuels dans les quatre semaines précédentes. Un taux qui baissait à 72% chez celles qui n'en utilisaient pas. Les personnes les plus susceptibles d'en avoir eu pendant cette période étaient des femmes âgées entre 20 et 29 ans, les femmes instruites et celles qui voulaient avoir des enfants. Par pays, le Bénin avait la plus faible proportion de femmes ayant eu des rapports sexuels récemment (61%), tandis que la Jordanie était première (94%).

Mais l'amélioration de l'accès à la contraception ne conduit pas forcément à des rapports sexuels plus fréquents. L'étude montre que les femmes ont une variété de raisons pour ne pas utiliser de contraception, de la peur des effets secondaires à des rapports sexuels peu fréquents au départ. Ainsi, l'étude suggère que le besoin peut être plus nuancé selon les femmes et que les estimations actuelles "surestiment" le besoin de contraception. Et que ces dernières doivent être mieux informées au sujet de leurs options contraceptives.

Sources

https://publichealth.jhu.edu/

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