8 solutions pour avoir des orgasmes plus puissants
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Descente d'organe : c'est quoi ?

Le terme de prolapsus définit la descente d’un organe. Le prolapsus utérin correspond ainsi à la descente de l’utérus dans le petit bassin. Il peut s’associer à la descente du vagin, de la vessie, du rectum…

Quelles causes ? Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l’utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s’étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d’un gros enfant, en particulier après un forceps.

La baisse des estrogènes liée à la ménopause facilite également l’apparition d’un prolapsus génital en raison de la perte d’élasticité des tissus qu’elle induit. Un excès de poids, des facteurs familiaux représentent autant d’éléments prédisposants.

Une gêne lors de la marche

Les manifestations : longues marches, courses à pied, et toutes les activités physiques qui demandent un impact répété sur le sol peuvent entraîner une pesanteur au niveau du bas du ventre. Cette sensation se fait de plus en plus présente au fur et à mesure de l'effort, et diminue après quelques minutes de repos en position allongée.

Pourquoi : lorsque le plancher pelvien (l'ensemble des muscles qui soutient les organes génitaux) cède, la vessie ou le rectum peuvent franchir ce plancher et subir "une descente" le long de la paroi du vagin. On parle alors de cystocèle pour la vessie et de rectocèle pour le rectum. Quand il s'agit de l'utérus, on parle d'hystérocèle.

Des difficultés à évacuer l'urine et les selles

Les manifestations : on retrouve également dans le prolapsus des difficultés à uriner ou à évacuer les selles. Certaines femmes ont l'impression d'être obligée de "remonter leur vessie" grâce à des manipulations intimes pour pouvoir aller aux toilettes. "Elles peuvent également remonter la paroi postérieure du vagin qui bombe pour aller à la selle.", explique le Dr Paganelli.

Pourquoi : lorsque le plancher pelvien (l'ensemble des muscles qui soutiennent les organes génitaux) cède, le rectum peut franchir ce plancher et subir "une descente" le long de la paroi du vagin. Cela peut finir par créer une pression sur le rectum ou la vessie, empêchant l'évacuation de l'urine et des selles.

Des difficultés à évacuer l'urine et les selles

Une sensation de pesanteur dans le bassin

Les manifestations : les femmes concernées ont une sensation de pesanteur, comme une "boule" qui descend au niveau du périnée, du pelvis, voire du rectum. Cette sensation augmente lorsqu'elles réalisent des efforts physiques (marche rapide, course à pied…).

Pourquoi : le prolapsus provient d'un relâchement du périnée ou du plancher pelvien. En cause : des accouchements difficiles avec utilisation de forceps. On retrouve aussi dans les facteurs de risques une faiblesse congénitale des tissus conjonctifs (antécédents familiaux), des efforts physiques importants répétés, une obésité, une opération chirurgicale…

Et aussi : la ménopause augmente la descente d'organes en raison de la baisse des oestrogènes, entraînant une perte de tonicité des tissus.

Une pression dans le bas du dos

Les manifestations : la personne concernée par une descente d'organes ressent comme une pression dans le bas du dos, accentuée lors de stations prolongées debout.

Pourquoi : quand certains organes comme l'intestin descendent, ils peuvent appuyer sur la partie haute du vagin, entre l'utérus et le rectum, provoquant de nombreux symptômes comme une constipation, et des douleurs dans le bas du dos.

Une douleur dans le pelvis en position debout

Les manifestations : la personne ressent comme une douleur au niveau du bas du ventre, lorsqu'elle reste trop longtemps debout.

Pourquoi : le pelvis contient quatre organes chez la femme : la vessie, l'utérus et ses annexes (trompes et ovaires), le vagin et le rectum. "Lorsque les organes descendent en position debout, cela peut entraîner une douleur. Celle-ci est calmée lorsque la personne s'alite.", explique le Dr Paganelli.

Une ulcération du col de l'utérus

Les manifestations : au toucher, il est possible de sentir une excroissance (une petite boule) qui sort par le vagin.

Pourquoi : l'utérus est maintenu dans le bassin par des muscles, des ligaments et des tissus. Si ces derniers s'affaiblissent, l'organe glisse dans le canal vaginal et une partie peut en sortir. La petite "boule" qui sort par le vagin est le col de l'utérus. Celui-ci peut s'irriter et entraîner également de petits saignements.

Une vulvite

Les manifestations : la personne a régulièrement des démangeaisons au niveau de la vulve, associées éventuellement à des pertes vaginales. La vulve, à la consultation, apparaît rouge et douloureuse au toucher.

Pourquoi : l'utérus est maintenu dans le bassin par des muscles, des ligaments et des tissus. Si ces derniers s'affaiblissent, l'organe glisse dans le canal vaginal et le col de l'utérus peut en sortir. Cela peut entraîner une irritation de la vulve et une inflammation du col .

Prolonger le va-et-vient du pénis dans le vagin

La femme a parfois besoin d'être stimulée longtemps pour atteindre l’orgasme vaginal. Mais la répétition du frottement du pénis dans le vagin peut également augmenter le plaisir de l'homme. "Plus ce mouvement de va-et-vient du pénis se prolonge, plus la muqueuse pénienne devient sensible, et plus les corps érectiles gonflent", explique le Dr Leleu.

L’homme ressent alors un plaisir aigu irradiant de l’extrémité de son pénis jusqu’à ses reins, et la jouissance lorsqu'elle survient est beaucoup plus intense. Mieux vaut donc ne pas se limiter à quelques aller-retours, mais faire durer le plaisir.

Les positions qui augmentent le plaisir

Essayer différentes positions permet d'abord de découvrir celle(s) qui vous excite(nt) le plus.

Pour les hommes : "Beaucoup trouvent par exemple que la position de la levrette est la plus excitante et la plus jouissive mais chacun peut avoir ses préférences", rappelle le Dr Leleu.

Pour les femmes : les différentes positions stimulent différentes zones du vagin, permettent une pénétration plus ou moins profonde, excitent plus ou moins le clitoris, etc... Ainsi, certaines femmes auront un orgasme plus puissant dans les positions qui stimulent à la fois le vagin et le clitoris, comme l'Andromaque par exemple (femme à califourchon sur l'homme). N'hésitez donc pas à varier, d'un rapport à l'autre, mais aussi pendant l’acte, pour stimuler toutes les zones érogènes et varier les caresses qui accompagnent les positions.

Cela permet aussi de lutter contre la routine pour entretenir et augmenter le désir, donc le plaisir.

Stimuler aussi l'anus

Il s'agit d'une zone souvent érogène qui apporte beaucoup de sensations et stimuler cette zone pendant la pénétration peut accroître la puissance de l'orgasme, autant chez l'homme que la femme.

En pratique : cependant, comme cette zone peut aussi être délicate et source de blocage pour certains, mieux vaut toujours y aller en douceur, en commençant par une caresse de la pulpe du doigt pour exciter et détendre la zone avant de commencer à introduire doucement le doigt par exemple.

Stimuler aussi l'anus© Fotolia

Imaginer un scénario érotique

"Il ne faut pas oublier que l'imagination joue un rôle très important dans l'orgasme, car c'est le cerveau qui libère les hormones du plaisir", rappelle le Dr Leleu.

En pratique : vous avez donc tout intérêt à miser sur l’érotisme et à utiliser tous les scénarios, ambiances... qui peuvent faire monter l’excitation, en amont pour mais aussi pendant l'acte. Imaginer durant la pénétration une scène érotique qui vous excite peut augmenter l’orgasme.

Pour se donner des idées, n'hésitez pas à lire (seul ou à deux) des livres coquins par exemple.

Oser soupirs, gémissements et cris

Les hommes osent souvent moins que les femmes exprimer leur plaisir. Pourtant, que ce soit chez l'homme ou chez la femme, s'exprimer, oser les soupirs, les gémissements, les cris... rend l’émotion plus intense, permet de se libérer davantage, donc d'obtenir un orgasme plus puissant.

Et c'est également très excitant pour le partenaire, qui constate qu'il donne du plaisir.

À l'inverse, le silence (si l'on s'empêche de s'exprimer alors qu'on aimerait le faire) peut avoir tendance à "bloquer" le plaisir.

Oser soupirs, gémissements et cris© Fotolia

S'arrêter et reprendre pour retarder la survenue de l'orgasme

L'idée : approcher le plus possible du point de "non-retour" et de la survenue de l'orgasme (et de l'éjaculation pour l'homme) mais lorsque le plaisir devient très intense, ralentir voir stopper les mouvements quelques instants et/ou modifier sa position pour retarder l'orgasme.

"Plus on se retient, plus on prolonge la durée du plaisir et plus l'excitation augmente.

Résultat : "Au moment de l'orgasme, le plaisir n'en est que plus intense", assure le sexologue. La femme et l'homme peuvent tous deux jouer à s'approcher de l’orgasme et à le retarder.

Prendre du temps pour les préliminaires

"Il ne faut pas hésiter à passer du temps sur les caresses, et pas seulement celles des organes génitaux mais de tout le corps pour mettre tous les sens en éveil", conseille le Dr Gérard Leleu, sexologue, auteur du Nouveau traité des caresses (éd. J'ai Lu) et A vous le 7ème ciel (éd. Leduc. S).

Si l'excitation monte crescendo avant la pénétration, la libération du plaisir n'en sera que plus forte et l’orgasme plus rapide et plus puissant.

Prendre du temps pour les préliminaires© Fotolia

Muscler son périnée

Les muscles du plancher pelvien jouent un rôle essentiel dans l'orgasme, chez l'homme comme chez la femme. "L’homme aussi a un périnée et comme les femmes, s’il le muscle, il peut accroître son plaisir", rappelle le Dr Leleu.

En effet, les muscles périnéaux se contractent au moment de l'orgasme et plus les contractions seront fortes et prolongées, plus le plaisir sera intense.

En pratique : il est utile de s'entraîner à contracter et relâcher ces muscles 5 à 10 fois d'affilée, plusieurs fois par jour (dans les transports, au bureau... c'est indétectable) pour les rendre plus toniques, en faisant comme si l'on voulait retenir une envie d'aller aux toilettes (petite et grosse commission).

"Après un à deux mois de ces petits exercices, l'orgasme est plus fort, notamment chez l'homme", assure le sexologue.

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