©iStockIstock

L'examen gynécologique clinique

Avant de procéder à l'auscultation, le gynécologue interroge sa patiente sur les motifs éventuels de sa consultation. Si cette dernière présente un trouble gynécologique, le praticien va réaliser un interrogatoire plus minutieux afin d'en déterminer les possibles origines. Au terme de cette étape, la patiente est invitée à se dévêtir et à s'installer sur la table d'examen en position gynécologique. La plupart du temps, le médecin va débuter l'examen clinique par une palpation de l'abdomen, du bas-ventre et des seins afin de détecter une éventuelle anomalie. Ensuite, le spécialiste va réaliser l'examen périnéal avant de positionner un spéculum au sein du vagin afin d'en écarter les parois et de contrôler le col utérin.

Les examens gynécologiques complémentaires

L'examen pelvien est parfois l'occasion pour le gynécologue d'effectuer un frottis cervico-utérin qui va permettre, en prélevant quelques cellules in situ, de dépister, par exemple, un cancer du col de l'utérus ou des lésions précancéreuses. Il est d'ailleurs conseillé à toutes les femmes de réaliser ce type d'examen tous les deux ans. Dans le cadre de pathologies gynécologiques plus spécifiques, le médecin dispose de plusieurs autres types d'outils de diagnostic. Il peut ainsi décider de pratiquer une échographie pour vérifier l'anatomie de l'utérus ou des ovaires, de préconiser une hystéroscopie pour visualiser les parois utérines ou encore de recourir à une biopsie endométriale pour déterminer les causes de saignements anormaux.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.