7 conseils pour éviter une fracture du poignet
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Boire du lait et manger du soja

En cas de chute, nos poignets sont les plus exposés à la fracture puisque notre premier réflexe est de nous protéger avec nos mains. Pour éviter que les poignets ne se brisent sous le choc, il faut renforcer leur capital osseux. Selon le Dr Thomas Apard, chirurgien de la main, deux aliments dont l'efficacité a été reconnue par la science peuvent y contribuer.

Le lait : Riche en calcium, il renforce l'ossature. "Il faut prendre un grand verre par jour" conseille notre interlocuteur.

Le soja :À la ménopause, les femmes subissent une baisse hormonale qui entraîne une fragilisation des os. Le soja étant riche en phyto-oestrogènes, il peut combler ce manque et renforcer les os. Un conseil valable aussi pour les hommes qui sont moins touchés mais potentiellement victimes de fractures également. Le conseil du Dr Apard : "En manger régulièrement."

Boire du lait et manger du soja

Oublier les régimes stricts

Certains comportements à risque peuvent favoriser une fracture du poignet.

Les régimes : "Les régimes stricts sont dangereux pour les os car ils causent des carences en vitamine D. Tout régime doit être soumis à l'avis de son médecin" prévient le chirurgien. Cette vitamine participe au renforcement de la masse osseuse. Un manque pourrait fragiliser les os et la fracture en cas de choc.

Alcool et tabac : "Ils ont un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux qui empêche la cicatrisation de n'importe quelle partie du corps. Chaque jours, celui-ci est soumis à des micro fractures qui mettront plus de temps à se réparer si l'on consomme beaucoup d'alcool et de tabac", met-il en garde.

Se méfier des corticoïdes

Des chercheurs hollandais ont montré que les corticoïdes peuvent favoriser l'apparition d'ostéoporose et sont associés à un risque plus élevé de chutes. Il faut donc les éviter au maximum surtout en cas de prédisposition.

Complétez par la vitamine D : Si le traitement par corticoïdes est inévitable, les scientifiques conseillent "de bien veiller aux apports en vitamine D (qui fixe le calcium) et en calcium".

Faire travailler ses poignets

Bonne nouvelle ! "Le sport peut être mauvais pour la santé" déclare Thomas Apard, chirurgien de la main. Laisser les altères aux grands sportifs "ils risquent moins de dommages car ils sont encadrés", ajoute notre interlocuteur. Ce qui est important c'est l'exercice physique ! "Les os ont besoin de se sentir sous pression pour être solides", explique le chirurgien.

Voici un exercice très simple à pratiquer quotidiennement :
Assis, les poignets posés sur une table, tenir une bouteille d'eau (33cl) dans chaque main par le goulot. Les faire balancer 10 fois de gauche à droite puis effectuer 10 rotations.

Bien connaître les situations à risque

Le quotidien est un terrain miné pour les os et si l'on n'est pas suffisamment attentif, c'est la fracture assurée ! Le chirurgien de la main, Thomas Apard, dresse la liste des situations à risque :

Les problèmes orthopédiques : "Il faut redoubler de vigilance quand on a des problèmes aux genoux ou aux hanches", conseille-t-il.

La maison : Les tapis qui glissent, les marches, les sols glissants... Cela peut paraître évident, pourtant ils sont la cause de nombreuses chutes, donc de fractures.

Les troubles de la vue : Quoiqu'il arrive, il faut mettre ses lunettes ! "La nuit on se réveille, on a envie d'aller aux toilettes, on ne prend pas la peine de mettre ses lunettes, on se lève, on tombe et c'est la fracture !", explique Thomas Apard.

L'hypotension orthostatique : Que ce soit d'un lit ou d'une chaise, il faut mettre les pieds à terre et attendre 15 secondes avant de se lever. "En se relevant vite, on risque l'hypotension orthostatique, c'est-à-dire une baisse brutale de pression artérielle", ajoute notre interlocuteur. Du coup, on a la tête qui tourne et on peut facilement tomber !

Bien connaître les situations à risque

Faire une densitométrie

Pour évaluer un risque de fracture osseuse, il existe un examen qu'on appelle ostéodensitométrie. "C'est un peu comme une grande radio qui mesure la solidité des os", explique le Dr Thomas Apard. Les résultats définissent la prédisposition ou non à l'ostéoporose et donc à une fragilité des os qui entraînerait une fracture en cas de choc. Étant les plus sujettes à l'ostéoporosee "toutes les femmes en pré-ménopause devraient faire une densitométrie", conseille le spécialiste.

À ce stade, la chute hormonale n'a pas encore affecté la masse osseuse et le médecin peut envisager un traitement pour y remédier à temps.

Suivre un traitement hormonal

"16% des femmes de plus de 50 ans auront une fracture du poignet" selon Eric Menat, auteur du livre Ostéoporose je mange quoi ?. A la ménopause, la femme subit une chute du taux d'hormones. Une carence qui affecte la masse osseuse, la rend plus fragile et sujette aux fractures. Pour remédier à cela, les médecins peuvent prescrire un Traitement Hormonal de Substitution (THS) qui fournit des oestrogènes à l'organisme.

Attention au cancer du sein : "Le THS est sous très haute-surveillance depuis plus de 10 ans. Il favoriserait un risque de cancer du sein" explique Thomas Apard, chirurgien de la main. Néanmoins, "c'est efficace" et "il faut le prescrire le plus tôt possible sur une période très courte pour limiter le risque".

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