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Foncez sur le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène

Foncez sur le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène© Istock

La grippe est due à un virus (influenza A, B ou C), les antibiotiques sont donc sans effet. En revanche, le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène soulagent les principaux symptômes de la grippe : la fièvre et les douleurs (courbatures, maux de tête). L’aspirine et l’ibuprofène sont des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ils ne doivent pas être pris ensemble. Cela augmente les risques de saignements et d’irritation de la muqueuse de l’estomac. En revanche, lorsque les symptômes sont importants, on peut associer paracétamol et ibuprofène.

Essayez les antiviraux

Essayez les antiviraux© getty

Les antiviraux sont les seuls traitements agissant directement sur le virus de la grippe. Trois molécules sont disponibles : l’amantadine, le zanamivir et l’oseltamivir. L’amantadine empêche le virus d’adhérer à la cellule, les deux autres agissent en inhibant sa reproduction. Le seul vraiment utilisé en France est l’oseltamivir (Tamiflu®). Ce médicament doit être prescrit le plus tôt possible (idéalement avant les premiers symptômes). Pris dès les premiers signes, il réduit un peu la durée de la grippe, son intensité, ainsi que les risques de complications. Il peut également être proposé en prévention lors d’une épidémie chez des personnes fragiles qui n’auraient pas été vaccinées.

Au lit !

Au lit !© Istock

Restez au chaud au moins 48 heures, dans une chambre chauffée entre 20 et 22° C, en aérant au moins une fois par jour afin de réduire les risques de prolifération du virus et dormez le plus possible. Le repos aide le système immunitaire à mieux se défendre. Cet "isolement" vous permet aussi de ne pas contaminer les autres. Le virus se propage très facilement par le biais des gouttelettes que vous expulsez en parlant, toussant ou éternuant, ce qui justifie le port d’un masque si vous êtes en contact avec des personnes fragiles (personnes âgées, bébés), et l’usage des mouchoirs jetables. Le virus est également présent sur les mains, c’est pourquoi il est important de les laver souvent (la durée de contagion est de six jours).

Buvez beaucoup

Buvez beaucoup© Istock

Eau, jus de fruits, tisanes, bouillons, buvez ce que vous voulez mais absorbez au moins 1,5 litre de liquide par jour. D’une part, vous lutterez ainsi contre la déshydratation, favorisée par la transpiration abondante liée à la fièvre. D’autre part, le virus grippal peut infecter les bronches et les poumons. Or, pour mieux se défendre contre l’infection, le système respiratoire a besoin d’eau. Le tissu pulmonaire est en effet tapissé d’un gel (le mucus) où adhèrent les particules, et de cils qui, en battant, les chassent. Moins l’organisme est hydraté, plus le mucus est épais et moins les cils vibratoires sont efficaces.

Mettez-vous à l’eucalyptus

Mettez-vous à l’eucalyptus© Istock

L’agent responsable de la grippe pénètre par les voies aériennes. En général, il commence par contaminer la sphère ORL, provoquant rhume et sinusite, voire l’appareil respiratoire tout entier en entraînant une inflammation des bronches. La feuille d’eucalyptus contient une huile essentielle, l’eucalyptol, connue pour ses propriétés antiseptiques et mucolytiques (elle fluidifie les sécrétions bronchiques). L’inhalation permet la mise en contact direct de cette molécule avec la muqueuse infectée. Comment préparer une inhalation d’eucalyptus ? Faire bouillir pendant 5 minutes 50 g de feuilles d’eucalyptus dans un litre d’eau et respirer au-dessus de la casserole pendant 15 minutes.

Concoctez-vous un hammam à domicile

Concoctez-vous un hammam à domicile© Istock

La chaleur humide fluidifie les sécrétions bronchiques, ce qui permet de dégager les bronches. Par ailleurs, cette séance de hammam vous permettra de transpirer abondamment ce qui est une façon d’éliminer les toxines produites par l’organisme lors de son combat contre l’infection. Comment préparer un hammam à domicile ? C’est simple : porte fermée, vous faites couler la douche ou le bain à fond en réglant la température à son maximum. Vous pouvez placer quelques gouttes d’huiles essentielles de pin ou d’eucalyptus dans une coupelle remplie d’eau chaude. Attention, ne dépassez pas 20 minutes, restez assis(e) et, après la séance, passez un peignoir bien chaud avant d’aller vous recoucher. A noter : A éviter si vous êtes cardiaque !

Utilisez des expectorants à bon escient

Utilisez des expectorants à bon escient© Istock

L’infection des voies respiratoires est la complication la plus courante de la grippe. Elle lui est même associée dans 85,5 % des cas lorsque la personne grippée a plus de 70 ans. Les médicaments expectorants (sirops, suppositoires) ont pour but de fluidifier les sécrétions afin de permettre leur élimination, ce qui limite les risques de surinfection. Mais attention, ils sont réservés aux toux productives : ne pas utiliser d’expectorants en cas de toux sèche.

Prenez de la vitamine C

Prenez de la vitamine C© Istock

Si aucune étude n’a jamais montré son efficacité en prévention de la grippe, en revanche, la vitamine C est efficace en début d’épisode infectieux (grippe, rhume). Il peut donc être utile, alors, d’augmenter sa ration de vitamine. Habituellement, l’apport journalier recommandé (AJR) pour la vitamine C est d’environ 60 mg par jour. Un kiwi suffit donc à les couvrir ! Toutefois, en cas d’infection, on peut en consommer plus, sans toutefois dépasser les 2 g par jour. En effet, en théorie, la vitamine C en excès est éliminée par les urines. Mais jusqu’à un certain point seulement, au-delà duquel il existe des risques de calculs rénaux chez les personnes prédisposées.

Arrêtez de fumer

Arrêtez de fumer© Istock

Cesser de fumer est la priorité absolue lors d’un épisode de grippe. En effet, en temps normal, la muqueuse bronchique filtre 90 % de la nicotine et les goudrons inhalés avec la fumée de cigarette. Lors de la grippe, cette muqueuse est attaquée et ne peut plus remplir ce rôle. Les molécules toxiques ne sont plus arrêtées et pénètrent directement dans l’organisme. Chaque cigarette est donc dix fois plus toxique lorsque vous êtes grippé que lorsque vous n’êtes pas malade. Par ailleurs, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie qui touche les fumeurs et réduit le calibre des bronches, s’aggrave avec la grippe. Une bonne raison de se faire vacciner.

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