Taux de prothrombine, temps de Quick, INR : Intérêt

La détermination du taux de prothrombine ou du temps de Quick mesure une partie du processus biologique qui conduit à la coagulation sanguine. En pratique, il permet de juger et d’adapter le traitement anticoagulant par des antivitamines K.

Taux de prothrombine, temps de Quick, INR : Conditions de prélèvement

Le prélèvement veineux s’effectue le plus souvent au niveau du bras dans un tube citraté au laboratoire par une infirmière. Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement. Le tube doit être rempli suffisamment (9 volumes de sang pour 1 volume de citrate) et bien agité.

Pour être interprété correctement, il est impératif de préciser si le patient reçoit un traitement anticoagulant par la bouche (antivitamine K) et préciser le nom du médicament, la dose du médicament et la date de la dernière prise, ou si le patient ne prend aucun traitement.

Taux de prothrombine, temps de Quick, INR : Résultats

Le résultat peut s’exprimer soit en pourcentage par rapport à un témoin (taux de prothrombine), soit en temps (temps de Quick), soit en rapportant le temps du patient à celui d’un témoin sans troubles de la coagulation (INR).

Selon le mode d’expression, on obtient chez un sujet sans traitement : Taux de prothrombine de 70 à 100%, Temps de Quick inférieur à 13 secondes,  INR = 1

Chez un patient traité par anti vitamine K  :

Le but est d’obtenir une anticoagulation pour fluidifier le sang. Selon la raison de cette anticoagulation, elle nécessite des valeurs différentes.

TP (%) INR - Prévention de thrombose veineuse 30-40 % 2-3 - Phlébite ou embolie pulmonaire 25-35 % 2-4 - Prévention de thrombose récidivante 25-35% 2-4 - Prévention de thromboses artérielles 20-30 % 3-4.5 - Prophylaxie opératoire 30- 40% 2-3 - Patient avec prothèse cardiaque valvulaire 20-30% 3-4,5

Chez le patient sans anticoagulant :

Un allongement du temps de Quick, ou un abaissement du TP impose de faire un dosage spécifique des cofacteurs (II, V, VII, X) et se rencontre dans : Les insuffisances hépatiques (cirrhoses, hépatites) - Un déficit en vitamine K (malabsorption, maladie hémorragique du nouveau né). Dans ce cas, la coagulation se corrige après administration de vitamine K - Déficit isolé d’un facteur du complexe prothrombinique : X, VII, V, II, dysfibrinogénémies (maladie de la coagulation du sang) - Présence d’un anticoagulant circulant - Coagulation intra vasculaire disséminée (CIVD) – Fibrinolyse.

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