Prélèvement génital : Intérêt

Le prélèvement génital est prescrit lorsqu’on recherche des bactéries responsables d’infections génitales ou d'infections sexuellement transmises (IST ou MST). Ces prélèvements sont à effectuer en particulier en cas d’ulcérations génitales, de vésicules cutanées ou de ganglion inflammatoire inguinal (au niveau de l'aisne), d’urétrites, de vulvo-vaginites, ou d’orchi-épididymites (inflammation des bourses, des testicules et de l'épididyme). Dans le cas de conduites à risque, il faudra proposer au patient d’effectuer une sérologie VIH et éventuellement syphilitique.

Prélèvement génital : Déroulement du prélèvement

Ce prélèvement est fait après 24 heures d’abstinence et au moins à 48 heures après l’utilisation de spermicides, crème ou ovules. Pour les 2 sexes, en cas de suspicion, des prélèvements anaux et bucco-pharyngés peuvent être effectués. Le prélèvement est effectué au laboratoire ou lors de la consultation du médecin. Le prélèvement urétral chez les hommes se fait par recueil de l’écoulement urétral et éventuellement par un écouvillon (petite brosse à l'extrémité d'une tige). Chez la femme, les prélèvements vaginaux (au fond du vagin au niveau des culs de sacs) et de l’endocol (autour du col de l'utérus) se font après examen au spéculum.

Prélèvement génital : Résultats

Ils sont normaux, dans les prélèvements urétraux, quand il existe moins de 1000 germes banaux. Dans la flore vaginale normale, on retrouve des anaérobies et des bacilles de Döderlein.

Ils sont anormaux en cas d’ulcérations génitales. On recherche des infections causées par l’herpès, la syphilis (T. pallidum), le chancre mou (H. ducreyi), la lymphogranulomatose vénérienne, ou plus rarement du candida albicans (champignon). Rappelons qu’il peut aussi exister des ulcérations mécaniques non infectieuses. En cas d’urétrite (inflammation de l'urètre), on recherche le gonocoque (chaude pisse avec le N. gonorrhae), et les chlamydioses (C. trachomatis). De façon plus rare, on peut retrouver des mycoplasmes, des trichomonas, de l’herpès ou une syphilis. En cas de vulvo-vaginite, on recherche une infection à candida albicans, à trichomonas, une gonococcie, une infection à chlamydia. Il peut aussi exister une vaginose bactérienne (infection du vagin) à germes banaux (anaérobies et Gardnerella vaginalis).

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