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Où en est la consommation des controversées pilules de 3e et de 4e générations ? Selon un communiqué de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publié le 7 mars 2017, la vente des contraceptifs oraux combinés (COC) de 3e et 4e générations est en baisse par rapport à celle des COC de 1e et 2e générations. Plus précisément, pour l’année 2015, les parts de marché des COC de 1e et 2e générations étaient de 79% contre 21% pour celles des 3e et 4e générations. En comparaison, ces parts étaient respectivement de 52% et 48% en 2012.

Un risque plus élevé de phlébite et d’embolie pulmonaire

Ces pilules sont pointées du doigt par l’ANSM depuis 2012, à cause du risque de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire) qu’elles occasionnent de manière plus importante que les pilules de 1e et de 2e générations. "Ce nouveau point d’étape confirme que les femmes et les prescripteurs privilégient les COC qui présentent les risques thromboemboliques les plus faibles (contraceptifs oraux de 1e ou 2e génération associés à un dosage faible en estrogènes 20 µg) et qu’ils ont pris en compte de façon durable les recommandations émises par l’ANSM", se félicite ainsi l’Agence dans son communiqué.

Privilégier les pilules contenant du lévonorgestrel

Le principe des contraceptifs oraux combinés repose sur l’association de deux hormones : des œstrogènes et un progestatif. C’est le type de progestatif utilisé qui détermine la génération de la pilule. Le lévonorgestrel par exemple, est typique des pilules de 1e et 2e génération.
L’ANSM rappelle ainsi aux prescripteurs que pour réduire les risques de thrombose veineuse mais aussi de thrombose artérielle (accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde), deux règles sont importantes :
- Privilégier la prescription des COC "contenant du lévonorgestrel en association avec la plus faible dose d’estrogènes (contraceptifs dosés à 20 µg d’estrogènes)". Les pilules contenant du lévonorgestrel sont par exemple Adepal® ; Leeloo®, Lovavulo®, Minidril® ou encore Pacilia®.
- Porter une attention particulière aux facteurs de risques individuels aux problèmes cardiovaculaires de chaque femme dans le cas d’une prescription d’un COC, comme par exemple le tabagisme ou l’âge supérieur à 35 ans.

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