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Toxicomanie : des dépendances différentes selon les substances

Les dépendances psychique et physique sont maximales pour les opiacés (héroïne notamment). Ce sont ces drogues dures qui conduisent le plus rapidement à la toxicomanie. La cocaïne et les amphétamines ont des profils de dépendances moins fortes, ce qui n’exclut pas une dangerosité parfois comparable. Le cannabis, qualifié à tort de drogue "douce", possède un profil à faible dépendance. Rassurant pour le consommateur, ce profil entraîne parfois une consommation plus importante et décomplexée qui mène à la toxicomanie.

Quel usage conduit à la toxicomanie ?

La première étape consiste à consommer de façon récréative : c’est l’usage festif, le pied à l’étrier en quelque sorte. Une consommation plus importante en termes de fréquence ou de doses constitue l’usage abusif : il fait le lit de la dépendance. Enfin, lorsque la drogue devient le centre de l’attention et que le manque se fait sentir, la dépendance est installée. L’organisme, accoutumé à la drogue, a besoin de toujours plus pour satisfaire son bien-être. Cette installation progressive est très insidieuse. Toxicomanie et psychisme : le mauvais moment La dernière composante de la dépendance est le moment de la vie où la drogue vient compenser une faille psychologique. Une faiblesse, un deuil, un échec, une fragilité, poussent la personne à se réfugier dans la drogue. Il n’y a pas véritablement de délai pour devenir dépendant, c’est plutôt une conjonction entre la personne, la substance et l’usage.

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