11 objets à la maison qui augmentent votre risque de cancerAdobe Stock
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Capsules de café : le furane cancérigène

Capsules de café : le furane cancérigène© Adobe StockDes chercheurs de l'Université de Barcelone en Espagne rapportent que des concentrations de furane, un composé voisin du benzène, auraient été détectées dans des capsules de café. Reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers du foie et de la vésicule biliaire), le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé cette substance comme pouvant être cancérogène probable pour l'homme.

Plus de furane que dans les autres cafés : La concentration en furane retrouvée dans les expressos (43 à 146 nanogrammes par millilitre) dépasse celle du café préparé à la machine à filtre, où seuls 20 à 78 nanogrammes de furane par millilitre sont retrouvés, voire 14 à 65 dans le décaféiné. Le problème ? Le café préparé à partir d'une capsule bat tous les records, avec 117 à 244 nanogrammes de furane par millilitre de café !

Javier Santos, chercheur à l'Université de Barcelone et auteur de l'étude explique : "Ces hauts niveaux sont dus au fait que les capsules, hermétiquement closes, empêchent le furane qui est très volatile, de s'échapper, tandis que la machine à café à capsules utilise de l'eau à haute pression, ce qui mène à l'extraction du composé dans la boisson."

Des doses inférieures aux recommandations : Pas de panique ! Les chercheurs ont estimé un apport quotidien moyen de furane d'environ 0,03 à 0,38 microgramme par kilogramme de poids corporel, soit largement en-dessous de la dose maximale recommandée qui est de 2 microgrammes par kilogramme de poids corporel. Pour atteindre cette dose maximale, il faudrait consommer 20 tasses de café en capsule quotidiennement.

Conseils : Si vous êtes un afficionado du café au petit-déjeuner, optez pour un café noir torréfié, non capsulé, beaucoup moins nocif pour la santé.

Détachants ménagers : des risques de cancers des voies nasales

Détachants ménagers : des risques de cancers des voies nasales© Adobe StockCertains produits ménagers comme les nettoyants pour tapis contiennent du perchloroéthylène (aussi appelé tétrachloroéthylène) et de la naphtalène. Ces deux substances sont classées comme cancérigènes possibles pour l’homme par le Portail d'informations des publics Cancer Environnement. Elles figurent également sur la liste des cancérigènes du groupe 2A "agents probablement cancérigènes pour l'homme" du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Naphtalène, cancer des voies nasales et des poumons : Le mot naphtalène n'est pas sans rappeler les célèbres antimites : les boules de naphtaline. Elles ne seraient pas sans risque pour la santé. Des médecins australiens auraient appelé à l’interdiction des boules de naphtaline après avoir observé des dommages cérébraux chez des bébés dont les vêtements auraient été stockés dans la naphtaline.

Le site du gouvernement canadien avertit sur les dangers de cette substance : "Il a été démontré que le naphtalène provoque des lésions tissulaires et le cancer dans les voies nasales et dans les poumons." C'est ce qu'ont remarqué des chercheurs lors d'une étude en laboratoire sur des rats et des souris exposés à de fortes concentrations de naphtalène.

Perchloroéthylène, plusieurs cancers : Le perchloroéthylène, ou tétrachloroéthylène, est le solvant le plus utilisé pour le nettoyage à sec des tissus. En 2001, une étude a mis en évidence chez 1708 employés de pressings une association significative entre leur exposition professionnelle au perchloroéthylène et une augmentation du risque de certains cancers (langue, œsophage, vessie, intestin, poumons).

Conseils : Remplacez vos produits ménagers par des mélanges à base de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc, tout aussi efficaces pour détacher et bien moins dangereux !

Les rideaux de douche en PVC : responsables de tumeurs du foie ?

Les rideaux de douche en PVC : responsables de tumeurs du foie ?© Adobe StockLes rideaux de douche en chlorure de polyvinyle souple, plus communément appelé vinyle ou PVC, seraient cancérigènes.

De puissants perturbateurs endocriniens : Une étude menée au États-Unis montre que les rideaux de douche pourraient dégager des quantités importantes de composés organiques volatils (COV) dont des phtalates, puissants perturbateurs endocriniens même à de très faibles concentrations.

Présent dans de nombreux objets du quotidien : Le Portail d'informations des publics Cancer Environnement révèle que : "Le rôle des phtalates est controversé dans la survenue de cancers, notamment tumeurs du foie ou des testicules (Afsset, Inserm 2008). On les trouve dans pratiquement tous les articles en PVC, donc dans de nombreux produits du quotidien comme les ballons, les nappes, les rideaux de douche, les colles, etc".

Conseils : Remplacez vos rideaux de douche en PVC par des rideaux en coton biologique, en polyester ou en nylon. Ces matières ne contiennent pas de perturbateurs endocriniens.

Désodorisants : des "cancérigènes certains"

Désodorisants : des "cancérigènes certains"© Adobe StockLes deux substances les plus dangereuses contenues dans la plupart des désodorisants d’intérieur sont le formaldéhyde et le benzène qui sont cancérigènes pour l’homme selon la classification de l’OMS.

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le benzène comme cancérigène certain pour l'homme sur la base de leucémies (cancer du sang) observées dans des études épidémiologiques et animales.

Le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) a classé le formaldéhyde dans la liste des "cancérigènes certains". L’institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) accuse également le formaldéhyde : "Cette substance possède de fortes propriétés sensibilisantes et irritantes et les données disponibles indiquent que l’apparition des cancers nasopharyngés est liée à ses propriétés irritantes."

Conseils : Pour obtenir de l’air frais et une bonne odeur dans votre habitation, laissez tomber les désodorisants d’intérieur et ouvrez simplement les fenêtres. Au moins avec cette technique, vous ne risquez pas de favoriser le développement d’un cancer.

Les déodorants associés à des tumeurs très agressives du sein

Les déodorants associés à des tumeurs très agressives du sein© Adobe StockEn troisième position de la liste des produits les plus cancérigènes du Centre international de Recherche sur le Cancer de l'OMS, on trouve l’aluminium. Dans les anti-transpirants, les sels d’aluminium sous le nom de "Chlorhydrate d’aluminium" servent à réduire la production de sueur et agissent efficacement contre l’humidité sous les aisselles et les taches de transpiration.

Près de 9 déodorants sur 10 contiendraient des sels d’aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%. Pourtant, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) recommande d’astreindre la concentration d’aluminium à 0,6% dans ces produits utilisés tous les jours.

Tumeurs et métastases : des chercheurs de la Faculté de Genève en Suisse ont exposé durant plusieurs mois, et in vitro, des cellules mammaires de souris à ces sels d'aluminium. Ils les ont ensuite réinjectées à ces animaux. Les scientifiques se sont très vite aperçus que les rongeurs développaient des cancers du sein avec des tumeurs très agressives et des métastases. Pour le Professeur André Pascal Sappino, co-auteur de cette étude : "La toxicité des sels d'aluminium ne fait plus aucun doute. Les tumeurs développées par les souris ressemblent à des tumeurs humaines."

Conseils : Prenez le temps de regarder la liste des ingrédients qui composent votre déodorant pour vous assurer que le produit est bien formulé. Si vous constatez la présence de "Chlorhydrate d’aluminium", il est peut-être temps d’opter pour une alternative plus naturelle comme la pierre d’alun.

L’encens lié à des risques de cancer du sang

L’encens lié à des risques de cancer du sang© Adobe StockUn rapport de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques industriels et environnementaux (Ineris) explique que l’utilisation d'encens pourrait présenter des risques aigus, chroniques et cancérogènes.

Pourquoi ? Les principales substances toxiques émises par l'encens sont les particules, le benzène et le formaldéhyde.

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le benzène comme cancérigène certain pour l'homme sur la base de leucémies (cancer du sang) observées dans des études épidémiologiques et animales.

Le formaldéhyde est une substance toxique sous forme de gaz présentant des effets irritant pour le nez et les voies respiratoires. Il est d’ailleurs souvent à l'origine des cancers du nasopharynx.

Egalement, l’encens émet des particules lors de la combustion. A long terme, ces particules en suspension dans l’air ont un impact important sur la santé. Elles sont donc classées "cancérogènes avérés" par le CIRC.

Parmi les autres polluants volatils émis par les encens, on trouve aussi le styrène, un produit classé dans le groupe “peut-être cancérogène pour l’homme” par le CIRC.

Des effets sanitaires à long terme : Une étude de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) souligne que, pour "des utilisateurs intensifs (de bougies et d’encens) des effets sanitaires à long terme comme l'augmentation du risque de certains cancers sont possibles".

L’agence recommande donc :

  • de limiter la fréquence d’utilisation
  • d’éviter de brûler plusieurs produits simultanément
  • d’éviter l’inhalation directe de fumée
  • d’aérer la pièce après utilisation pendant au moins dix minutes par une ouverture sur l’extérieur

Conseils : Pour parfumer votre intérieur sans risquer de développer une pathologie grave, optez pour un diffuseur d'huiles essentielles. A utiliser également selon les précautions mentionnées sur les étiquettes. En cas de doute sur les huiles essentielles, demander conseil à un pharmacien spécialisé.

Les bougies en cause dans le cancer du nasopharynx

Les bougies en cause dans le cancer du nasopharynx© Adobe StockLes polluants qui se dégagent à la combustion des bougies sont des composés organiques volatils comme le formaldéhyde. Ces polluants sont fortement dommageables dans le cas des maladies respiratoires comme l’asthme mais aussi dans le développement de certains cancers, notamment celui du nasopharynx.

Pourquoi ? Les principales substances toxiques émises par les bougies sont les particules, le formaldéhyde et l’oxyde d’azote.

Le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) a classé le formaldéhyde dans la liste des “cancérigènes certains”. L’institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) accuse également le formaldéhyde d'avoir "de fortes propriétés sensibilisantes et irritantes et les données disponibles indiquent que l’apparition des cancers nasopharyngés est liée à ses propriétés irritantes".

Également, les bougies émettent des particules lors de leur combustion. A long terme, ces particules en suspension dans l’air ont un impact important sur la santé, elles sont donc classées cancérogènes avérés par le CIRC.

En plus, les bougies émettent "des particules plus fines" que l'encens, particules qui pénètrent donc plus profondément dans le système cardio-vasculaire et respiratoire.

Enfin, par le biais de la combustion, les bougies émettent également plus d'oxydes d'azote. Ces substances peuvent déclencher des crises chez les personnes asthmatiques et peuvent aussi être à l'origine de troubles respiratoires : irritations, sensation d'oppression, toux, gêne.

Des effets sanitaires à long terme : Une étude de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) souligne que, pour “des utilisateurs intensifs (de bougies et d’encens) des effets sanitaires à long terme comme l'augmentation du risque de certains cancers sont possibles”. L’agence recommande donc :

  • de limiter la fréquence d’utilisation
  • d’éviter de brûler plusieurs produits simultanément
  • d’éviter l’inhalation directe de fumée
  • d’aérer la pièce après utilisation pendant au moins dix minutes par une ouverture sur l’extérieur

Conseils : Rassurez-vous, un dîner occasionnel aux chandelles ne causera pas le cancer mais il est préférable d’allumer vos bougies avec modération. Et de bien regarder leurs étiquettes en privilégiant celles produites avec des composants les naturels possibles.

Des shampoings, gels douche et savons "susceptibles de provoquer le cancer"

Des shampoings, gels douche et savons "susceptibles de provoquer le cancer"© Adobe StockUne substance toxique appelée "1,4-dioxane" serait présente dans de nombreux shampoings, gels douches et savons. Et même quand il n’est pas ajouté volontairement dans les produits en tant que solvant adoucissant, il peut se générer dans le produit suite à des réactions chimiques entre différents ingrédients.

Des suspicions sur la cancérogénicité du 1,4-dioxane : Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), ce composé est "susceptible de provoquer le cance r, provoque une sévère irritation des yeux, peut irriter les voies respiratoires " et "l’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau ".

Scott Faber, le vice-président des affaires gouvernementales de l’organisation américaine Environmental Working Group (EWG) a demandé à la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine, de bannir le 1,4-dioxane des produits d’hygiène. Il explique : "Les risques pour la santé posés par l’exposition au 1,4-dioxane méritent une action immédiate de la FDA. Les fabricants doivent être conscients des substances dangereuses trouvées dans leurs produits de soins personnels. Les familles américaines – en particulier celles qui ont de jeunes enfants – doivent connaître les produits chimiques auxquels ils sont exposés lorsqu’ils se lavent les cheveux, nettoient leur peau et remplissent leurs baignoires de bain moussant".

En France, le 1,4-dioxane serait également présent dans les cosmétiques, les déodorants, les shampoings ou encore les dentifrices.

Conseils : Veillez à passer au peigne fin les étiquettes de vos produits de soins.

Les cigarettes accroissent le risque de cancer des poumons

Les cigarettes accroissent le risque de cancer des poumons© Adobe StockPas vraiment étonnant, le tabac figure en tête de liste du classement de l’OMS concernant les choses les plus cancérigènes pour l'homme.

Principale cause de cancer dans le monde : Selon la Ligue contre le cancer, plus de 30% de l’ensemble des cancers dépendent du tabac. Sur le site de l’OMS, il est précisé : "Bien que le tabagisme soit l’un des principaux facteurs de risque de plusieurs maladies chroniques, comme le cancer, les affections pulmonaires et les maladies cardiovasculaires, il est très répandu partout dans le monde." Il est important de souligner qu’avec l'arrêt de la cigarette, le risque de survenue d'un cancer du poumon diminue régulièrement avec le temps.

Des mutations qui désactivent les défenses cellulaires : Des chercheurs de la Johns Hopkins University School of Medicine de Baltimore aux Etats-Unis ont exposé quotidiennement des cellules de poumons humain à une forme liquide de cigarette pendant quinze mois. Ce test pourrait équivaloir à une personne fumant durant vingt à trente ans entre un et deux paquets par jour. Les résultats de la recherche ont montré que fumer régulièrement pendant des années provoque des changements dans les cellules pulmonaires qui les rendent plus vulnérables au développement d'un cancer.

L'un des principaux auteurs de cette étude, Stephen Baylin, a déclaré : "Quand on fume, on accumule des changements génétiques qui, nous pensons, accroissent les risques de provoquer des mutations responsables d'une tumeur."

Un cancérogène avéré : Le tabac est classé dans le groupe 1 "cancérogène pour l'homme" du Centre international de recherche sur le cancer. Sur le portail francophone d'information de référence sur les risques de cancer, on peut lire : "Le tabac tue environ 6 millions de personnes par an, il est le premier facteur de risque de cancer du poumon et de cancer de la vessie. Il est également responsable des nombreux autres cancers (ORL, œsophage, estomac, colon, foie, pancréas, col de l’utérus, etc)".

Conseils : En fonction de votre degré et de votre type de dépendance, plusieurs stratégies vous aideront à arrêter et à tenir sur le long terme. A vous de choisir celles qui seront les plus adaptées à votre rapport au tabac.

Le téléphone portable en lien avec des tumeurs agressives du cerveau

Le téléphone portable en lien avec des tumeurs agressives du cerveau© Adobe StockDes chercheurs français de l'université de Bordeaux ont démontré qu’il y aurait un risque de tumeur cérébrale accru pour les utilisateurs de téléphone réguliers.

L'étude nommée Cerenat a regroupé toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les scientifiques ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l'Hérault. La deuxième étape a consisté à comparer ces profils avec celui des habitants de ces départements. Des profils du même âge, de même sexe, utilisant eux-aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau.

Les résultats montrent clairement que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome. (Le gliome est un type de cancer du cerveau particulièrement agressif).

Conseils : Pensez à déconnecter. Mettez-vous au défi et allumez votre téléphone portable uniquement au moment de sortir de chez vous et petit à petit, diminuez le temps consacré à ce petit objet émetteur d'ondes.

Le papier toilette

Ce n’est pas au contact des fesses et de l’anus que le papier toilette serait dangereux mais bien une fois dissout dans nos eaux usées. En effet, selon une étude réalisée par l’American Chemical Society et diffusée par le journal Environmental Science and Technology letters, la plupart des feuilles de papier toilette seraient imprégnées de PFAS, de leur nom complet : substances per et polyfluoroalkylées.

On retrouve les PFAS dans de nombreux autres objets du quotidien tels que les emballages alimentaires ou encore les poêles aux revêtements antiadhésifs. Si l’on retrouve ce composant dans le papier toilette c’est parce que les fabricants en utilisent lors de la conversion du bois en pâte. Ils sont ainsi présents dans le papier recyclé et transformé.

Parmi les PFAS, il existe plus de 4 000 composés chimiques. Parmi eux, on retrouve le 6:2 diPAP qui en se transformant devient un cancérigène pour les reins et les testicules, perturbe la fertilité et est responsable de problèmes cardiovasculaires Or, En comparant les eaux usées et la boue d’épuration des usines de traitement avec la la consommation de papier toilette par an et par habitant en France, les scientifiques en charge de l’étude ont réussi à démontrer que 89% du 6:2 diPAP présents dans nos boues d’épuration provenait du papier toilette.

Cette découverte relève d’un enjeu de santé publique car les boues d’épuration, après traitement, sont utilisées pour l’irrigation des terres agricoles.

Conseils : pensez simplement à utiliser le moins de feuilles de papier toilette possible.

Le papier toilette© Istock

Sources

Cerenat

Vidéo : Le top des choses cancerigenes