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Les soupçons concernant certains médicaments contre la maladie de Parkinson et des effets indésirables entraînant des comportements compulsifs à risque semblent se confirmer. Une nouvelle étude menée par les chercheurs français de l'Université de la Sorbonne à Paris vient peut-être de trouver pourquoi. Ce sont les agonistes dopaminergiques, des traitements réduisant la dopamine qui seraient liés à un déclenchement de comportements à risques comme la boulimie, le besoin d'acheter ou encore des pulsions sexuelles.

Les patients dans des situations financières et sociales dangereuses à cause des médicaments

La dopamine est un composant chimique dans le cerveau qui régule les mouvements. C'est elle qui serait responsable des tremblements chez les malades atteints de Parkinson. Les agonistes dopaminergiques comme le L-Dopa ont été conçus pour réduire le taux de dopamine et limiter les symptômes de la maladie.

Au cours de leur recherche les scientifiques ont étudié les cas de 411 patients atteints de la maladie de Parkinson. Tous ont été séparés en deux groupes : ceux qui prenaient des traitements pour réduire le taux de dopamine et les autres. Ils se sont rendus compte que parmi le premiers groupe 52% étaient victimes de comportements complusifs contre seulement 12 % pour le deuxième groupe. Les deux médicaments ayant causé le plus d'effets secondaires de ce genre seraient le parmipexole et ropinirole.

Une fois le traitement stoppé, les chercheurs rapportent une baisse des comportements à risque, voire même une totale disparition pour certains au bout d'un an. "Il est important de mettre la lumière sur ce type d'effet secondaire parce qu'ils peuvent entraîner les patients dans des situations financières, sociales et psychologiques dangereuses", concluent le groupe d'étude.

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