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Pour perdre du poids, l'état d'esprit est votre plus grand allié mais il peut aussi s'avérer être votre plus grand obstacle. C'est bien dommage car son impact ne doit pas être négligé, quand beaucoup pensent à tort qu'il suffit de s'obliger à faire du sport et à manger moins pour maigrir. C'est que révèle une étude menée par la fondation Orlande Health.

En effet, un sondage relayé par l'institut sur 1000 personnes révèle que la plupart d'entre elles n'ont aucune idée du rôle que joue l'esprit dans la perte de poids. L'enquête montre que 31% des personnes interrogées pensent que se mettre au sport est la plus grosse difficulté, suivi de près par un nouveau régime alimentaire (26%). Enfin 17% des sondés blâment le coût d'un mode de vie sain, et 12% évoque le temps qu'il faut y accorder.

Un lien affectif avec la nourriture

En clair la plupart des personnes interrogées se concentraient uniquement sur les aspects physiques du régime. A l'inverse, seulement une personne sur dix est consciente que le bien-être psychologique est un facteur déterminant. Il ne faut pas oublier que les kilos perdus peuvent revenir si l'on n'est pas dans le bon état d'esprit : qui n'a jamais eu envie de manger des aliments sucrés ou gras pendant une petite déprime ?

"Il y a une composante émotionnelle à la nourriture que la grande majorité des gens néglige tout simplement et qui peut saboter leurs efforts", explique le Dr Diane Robinson, neuropsychologue au Orlando Health. Afin de perdre du poids et le maintenir à long terme, nous devons faire plus que simplement penser à ce que nous mangeons, nous avons aussi besoin de comprendre pourquoi nous allons manger."

Pourquoi cet aspect doit-il être pris en compte ? Car dès le plus jeune âge, nous sommes attachés émotionnellement à la nourriture. Les enfants sont consolés ou récompensés avec des friandises, et la plupart des grandes fêtes sont axées sur l'alimentation. Les aliments ne servent pas seulement à nous nourrir, mais aussi à nous réconforter puisque le cerveau libère de la dopamine car il en éprouve du plaisir.

Il est heureusement possible de sortir de ce lien affectif grâce à quelques conseils. "L'objectif est de voir la nourriture comme de la nourriture et non comme un mécanisme de récompense" conclut le Dr Robinson. Les chercheurs recommandent d'identifier les aliments "plaisir" et d'écrire dans un journal pourquoi ils sont aussi importants. Et avant chaque repas ou collation, il est essentiel se demander s'il s'agit d'une réelle faim ou d'une envie.

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