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Vous avez probablement autour de vous, une personne qui ne peut s'empêcher de commencer ses phrases par "Moi, je" ou de les ponctuer de "je" systématiquement. Et bien, rassurez-vous, ce n'est pas pour autant qu'elle réussira mieux que vous au final. Dans une étude publiée en septembre dernier, James W.Pennebaker, président du département de psychologie de l'université du Texas (Austin, USA), explique que "les personnes qui ont un statut social plus élevé utilisent moins le pronom "je"". Et ceux qui disent souvent "je" ont moins de pouvoir et moins de confiance en eux (contrairement à ce que l'on pourrait penser !). En fait, le chercheur explique, qu'ils se sentent même inconsciemment subordonnés à leur interlocuteur.

Quand le pronom "je" cache quelque chose...

Selon James W.Pennebaker, les femmes emploient plus souvent le "je" que les hommes. Tout comme les personnes attentionnées, anxieuses et dépressives. A l'inverse, les personnes narcissiques et ceux qui ont quelque chose à cacher l'utilisent moins. Ainsi, dans une étude à venir de l'Université d'Etat du Midwest, le même chercheur a analysé les tweets de Djokhar Tsarnaiev (l'un des deux auteurs des attentats du marathon de Boston) postés entre octobre 2011 et le 15 avril 2013. Il s'est ainsi rendu compte que plus le jour de l'attentat approchait, moins l'homme utilisait des mots centrés sur lui-même (je, moi, je vais...). "Ces données suggèrent que M.Tsarbaiev a pris la décision de faire quelque chose qu'il devait cacher à ce moment-là" commente le chercheur cité par le site Slate.fr. Maintenant que vous savez tout cela, apprenez à être plus attentif aux discours de votre entourage...

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