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Si vous souffrez d’une angine de poitrine (aussi appelée angor stable chronique) ou d’insuffisance cardiaque chronique, vous prenez peut-être un médicament à base d’ivabradine, comme le Procoralan®. Dans ce cas, un nouvel examen médical vous attend : "un électrocardiogramme (ECG) ou un enregistrement sur 24 heures de la fréquence cardiaque par Holter ECG devra être réalisé avant d’instaurer le traitement ou d’augmenter la dose" précise en effet l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm), dans une note datée du 18 janvier 2017 et annonçant la modification des conditions de prescription et de délivrance du Procoralan®.

Réévaluer les bénéfices du Procoralan® tous les ans

L’Agence précise par ailleurs que "ces examens devront être pratiqués par un cardiologue" et qu’ "une réévaluation du bénéfice du traitement devra être réalisée par ce dernier a minima tous les ans". C’est pourquoi seuls les cardiologues seront désormais autorisés à prescrire ce traitement.

Un risque d’infarctus du myocarde et de mortalité cardiovasculaire

Depuis 2014, le Procoralan® fait l’objet d’une surveillance rapprochée, à la suite d’une étude appelée SIGNIFY, initiée par l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui mettait en évidence une "augmentation modeste mais significative du risque combiné de mortalité cardiovasculaire et d’infarctus du myocarde chez les patients présentant un angor symptomatique traités par Procoralan® comparativement aux patients recevant du placebo". L’Ansm rappelle enfin que la posologie ne doit pas dépasser 7,5 mg deux fois par jour et que le traitement doit être interrompu "en cas de survenue d’une fibrillation atriale ainsi que si les symptômes de l’angor ne s’améliorent pas dans les trois mois".

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