Fotolia

Les personnes qui sont sujettes au rhume des foins auraient quatre fois plus de risque de développer une maladie mentale comme la bipolarité. C'est ce que rapportent les chercheurs la National Yan Ming university (Taiwan). Ce n'est pas le nez qui coule, les yeux qui brûlent et la gorge qui gratte constamment qui sont responsables de détériorer la santé mentale des patients. Selon les chercheurs, c'est une inflammation des vaisseaux sanguins due à la réaction allergique qui pourrait à la longue détériorer le cerveau.

Le niveau "d'hormone du bonheur" qui chute

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé les cas de 10 000 adolescents victimes de rhume des foins avec ceux de 30 000 qui ne le sont pas. Pendant 10 ans, les scientifiques ont effectué des tests psychologiques et noté combien ont développé des troubles bipolaires. Résultat ? 4 fois plus d'adolescents sujets à l'allergie ont rapporté des troubles de la personnalité bipolaire par rapport à ceux qui ne le sont pas.

Pour les chercheurs, lors de toute réaction allergique, le cerveau produit une substance appelée "cytokine". Cette protéine qui déclenche des inflammations dans les vaisseaux sanguins libère des composés chimiques dans le sang et ralentit la production du taux de sérotonine dans le sang. Surnommée "l'hormone du bonheur" lorsqu'elle est en taux insuffisant la sérotonine serait liée au développement de certaines formes de dépression.

mots-clés : bipolaire
Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.