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Las d’écumer les boîtes de nuit et d’enchaîner les aventures sans lendemain, Peter Lynagh, un Irlandais exilé au Australie, a annoncé un soir de décembre 2012 à son colocataire qu’il allait prendre une année sabbatique niveau sexe. Ce dernier n’y croit pas. "Mon coloc m’a dit que je ne tiendrais même pas une semaine, et ça m’a encore plus motivé", a-t-il déclaré au DailyMail.

L’homme de 33 ans commence ainsi l’année 2013 "célibataire et flamboyant", son dernier rapport sexuel remontant au lendemain de Noël. D’après les règles établis au début du défi, Peter avait le droit d’embrasser des femmes, mais sans aller plus loin dans les contacts physiques. Pendant deux mois, il sort avec une femme, mais frustrés de ne pouvoir aller loin, ils décident de se séparer. Malgré les difficultés – il reconnaît avoir failli enfreindre les règles – l’Irlandais relève le challenge avec succès.

Plus de 37 000 euros récoltés

Depuis, il voit différemment les relations amoureuses. Il reconnait qu’avant, le sexe n’était pour lui qu’une façon de ressentir des émotions, dans une vie sans réelle joie ou excitation. "Au fil des mois, je voyais les femmes sous un œil nouveau. J’avais l’habitude d’être superficiel, de me concentrer sur leur apparence mais là, je voulais vraiment savoir qui elles étaient et ce qu’elles pensaient."

En bonus, Peter a su transformer son année d’abstinence en action solidaire. Il a l’idée de faire de son initiative un événement à part entière sur Facebook, afin de récolter des fonds pour une association. Son colocataire, convaincu d’un échec, parie 1 400 euros. Au final, ce sont plus de 37 000 euros que l’Irlandais aura reversé à Free To Shine, une organisation protégeant les jeunes filles cambodgienne des réseaux de prositution.

mots-clés : Sexualité, apparence
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