Analyser les cheveux d’un automobiliste ayant fait l’objet d’un retrait de permis pour conduite sous l’emprise de l’alcool serait le moyen le plus efficace de vérifier son sevrage, selon l’Académie nationale de pharmacie. Elle recommande dans un communiqué publié le 8 janvier, de recourir systématiquement aux tests capillaires avant de restituer un permis de conduire.

Un prélèvement de trois centimètres de cheveux

Le test permet de connaître le rythme de consommation d’alcool sur les trois derniers mois via un prélèvement de trois centimètres de cheveux. Ces derniers repoussent d’un centimètre par mois environ. "Ils constituent un véritable calendrier rétrospectif de la consommation d’alcool", écrit l’Académie. Même si l’alcool a disparu de l’organisme, l’éthylglucuronide (EtG) reste présent dans les cheveux. La présence de cette substance, au-delà de 30 picogrammes par milligramme, témoigne d’une consommation excessive d’alcool supérieure à 60 grammes par jour, soit 6 verres standards.

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Un test plus proche de la réalité

Selon le communiqué, les tests actuellement utilisés (sanguins ou urinaires) ne reflètent pas le sevrage et les habitudes de consommation d’alcoo l sur le long terme. Ces moyens "exposent à des risques de résultats faussement positifs, notamment du fait par exemple de la prise de médicaments (barbituriques, certains antiépileptiques ou anti dépresseurs…)". L’usager n’a qu’à arrêter la consommation d’alcool quelques jours pour récupérer son permis.

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